RUGBY - FFR : L'arbitrage français en pleine bourre...

Publié le 13/04/2016 - Deux rencontres des quarts de finale de Champions Cup ont été arbitrées par des arbitres français. Romain Poite et Jérôme Garcès étaient respectivement au sifflet de Wasps – Exeter et Saracens – Northampton. Signe que l’arbitrage français va pour le mieux.

Les arbitres français de rugby ont le vent en poupe. Au contraire de leurs homologues du ballon rond, ils sont reconnus internationalement.

C’est ce qu’on peut voir quand on note le nombre de rencontres internationales arbitrées par des Français. Si quatre matchs du Tournoi des VI Nations ont été dirigés par des arbitres tricolores, Jérôme Garcès a lui été au sifflet d’un quart et d’une demi-finale de la dernière Coupe du monde en Angleterre. « On oublie souvent qu’il a même failli arbitrer la finale » nous rappelle Franck Maciello, le DTN adjoint de l’arbitrage en France. Cette semaine, c’est la Coupe d’Europe qui a fait appel une nouvelle fois aux services des arbitres français. Alors que Romain Poite arbitrait Wasps – Exeter ce samedi, Jérôme Garcès menait la rencontre opposant les Saracens à Northampton le même jour. Ajoutez à cela la présence d’Alexandre Ruiz sur la liste des arbitres retenus pour les Jeux Olympiques de rugby à VII en plus d’être aux commandes de Canada – Italie cet été. Quatre autres arbitres tricolores (Romain Poite, Jérôme Garcès, Pascal Gaüzère, Matthieu Raynal) ont été désignés pour arbitrer des test-matchs.

« C’est le fruit d’un travail que nous menons depuis déjà de nombreuses années » nous explique Franck Maciello. « C’est un travail de fond qui se fait sur le coaching, l’analyse et les performances. Nous organisons des réunions de formation avec beaucoup d’échanges à distance sur une plateforme que nous avons créée à cet effet. Chaque arbitre français a un coach qui respecte les directives du World Rugby et de la FFR ». Malgré tous ces efforts et une reconnaissance au niveau international, les arbitres français ne cessent de se faire critiquer dans l’Hexagone. « C’est sûrement l’éducation française » qui en est l’explication.