Publié le 30/10/2018 - Le match a été arrêté à la mi-temps (0-1), ce dimanche 28 octobre, à cause de faits regrettables qui ont fait un blessé, l’arbitre central.
Les saisons se suivent et se ressemblent dans les confrontations de D1 entre Villers-Cotterêts et Holnon. La saison passée, des incidents avaient émaillé la fin du match à Holnon avec des blessés, dont une fracture du bras pour le coach Jérôme Vercleyen. Ce dimanche 28 octobre, dans le sud de l’Aisne, des faits regrettables ont débouché sur la blessure de l’arbitre central. Alors qu’il venait de renvoyer tout le monde aux vestiaires, car c’était la mi-temps et qu’Holnon menait 1-0 (but de Simon Casar), le central était touché par un projectile, venant de derrière la main courante. Il est resté assis quelques secondes, avant l’arrivée des pompiers pour lui apporter des soins, car blessé au visage.
Le match n’a pas repris. La décision n’a pas plu à un groupe de supporters, lesquels ont alors empêché les Holnonais de sortir du stade.« On est restés bloqués une heure dans les vestiaires jusqu’à ce que les gendarmes, à une dizaine, nous assurent la sécurité pour regagner nos voitures. Quoi qu’il arrive, je n’y retournerais pas. Il n’y a pas eu de soucis avec nos adversaires pendant les 45 minutes de jeu. Les incidents sont venus de gens situés derrière la main courante. On a franchement eu peur », déclare Alain Puchaux, le coach d’Holnon sans accabler les joueurs et dirigeants de Villers-Cotterêts, pas responsables.
« Les militaires nous ont raccompagnés pour notre sécurité jusqu’à la sortie de la ville »
Étant donné les antécédents qui existaient, il y avait un délégué du District présent, Jean-Marie Bécret.« On m’a envoyé là-bas, parce que c’était classé match à risques. L’arbitre, qui avait bien géré sa première période, a reçu des marrons, ils en avaient fait des provisions. L’arbitre avait une bosse au front et devait voir un médecin et probablement porter plainte. Les noms d’oiseaux ont fusé à notre égard. Un assistant a aussi été leur cible. J’ai tout notifié dans mon rapport. À voir leurs comportements, même envers les forces de l’ordre, il est clair qu’ils voulaient en découdre. Délégué, arbitres, Holnonais, les militaires nous ont raccompagnés en nombre pour notre sécurité jusqu’à la sortie de la ville. Les responsables du club de Villers-Cotterêts regrettent aussi de devoir en subir les conséquences », rapporte le délégué. Ce dernier en a fait part au président du DAF, Pascal Poidevin. Voilà un nouveau dossier dans les mains de la commission de discipline.
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