Publié le 14/09/2016 - Stéphane Jeunet (à gauche sur la photo), comme le dit le slogan, est « au cœur du jeu » à vivre ses rencontres de passion et d’intensité. Respecté sur tous les terrains du Tarn et Garonne, il a su, au fil des saisons, imposer une vision de l’arbitrage qui ne se limite pas à l'utilisation de son sifflet. Sa musique est une touche de pédagogie, de savoir vivre mais surtout de savoir faire pour mener ses musiciens à composer une belle et douce partition.
Stéphane, comment se passe l’avant saison pour les arbitres ?
Tout d’abord, nous recevons un planning de la part de ligue Midi-Pyrénées. Nous essayons de nous y tenir au mieux afin d’être prêt pour le début de saison. A l’image de la préparation physique des joueurs, on se prépare afin d’être dans les meilleures dispositions pour la reprise des compétitions. Pour parfaire notre condition, on fait des footings, du fractionné, des courses à reculons et du gainage. Ça ressemble à ce qui se pratique en club. Mine de rien, on peut courir davantage que les joueurs et faire huit ou neuf kilomètres durant une rencontre, il faut s’atteler pour répondre à ce genre d’effort. Après, chacun est amené à se gérer. De mon coté, j’aime pratiquer de la course à pied ou du vélo qui est moins traumatisant pour mes douleurs au genou.
Combien de matchs un arbitre est-il amené à diriger durant la saison ?
Hormis les deux premières années d’arbitrage, où il est demandé de faire un minimum de dix rencontres, on doit par la suite participer à un minimum de vingt rencontres. Mais ces chiffres peuvent vite doubler, avec les matchs de coupe, faire plusieurs rencontres dans un week end… Pour ma part, il n’est pas rare que j’officie sur pas moins de quatre ou cinq rencontres durant les matchs amicaux de pré-saison. Cela rend service aux clubs et nous permet à nous, arbitres, de peaufiner notre entrainement personnel.
"JE DIRIGE UNE RENCONTRE DE LA MÊME FAÇON QUE JE SOIS CONTRÔLÉ OU NON."
Comment est suivie votre performance tout au long de la saison ?
Tous les arbitres, tous niveaux d’arbitrage confondus, sont amenés à passer un diplôme chaque saison. En général au mois d’avril-mai nous passons un écrit qui est la partie théorique de l’évaluation. Ensuite, nous sommes contrôlés au moins sur deux matchs (pour deux notes), voir plus si un besoin particulier se fait ressentir. Enfin, il y a une partie qui évalue notre condition physique et une note donnée par la commission d’arbitrage. Ces cinq notes distinctes aboutissent à une note générale permettant de classer les arbitres ou de juger notre niveau....
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