Publié le 06/05/2016 - ept ans après avoir dirigé la Finale de la Coupe de France 100% Bretonne entre Guingamp et le Stade Rennais, Thierry Auriac revient sur une carrière aboutie et ouvre son armoire à souvenirs.
Né à Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, Thierry Auriac tape pour la première fois dans un ballon à Amauroux, club de quartier de Toulouse. Car c'est ici, dans le Midi que cet employé des magasins Carrefour va découvrir sa passion pour le football et l'arbitrage. Son père, Félix Auriac, membre actuel du Comité Directeur de la Ligue Midi-Pyrenées et lui-même ancien arbitre lui propose de prendre le sifflet. Un homme va beaucoup compter également dans le parcours de Thierry Auriac : le regretté Alain Sibra, ancien arbitre Fédéral 2, devenu le premier conseiller technique en arbitrage de la Ligue Midi Pyrénées lui permet de gravir rapidement les échelons en étant promu Jeune arbitre de Ligue puis Jeune arbitre de la Fédération. Auriac dirige alors les futurs talents de demain. "J'ai eu la chance d'arbitrer très jeune Christophe Dugarry ou Alain Roche". En 1989, il décroche le précieux sésame à savoir l'écusson fédéral qui va lui permettre de diriger des rencontres seniors au niveau national."Tu fais quoi le samedi 9 mai ?"
Au bout du fil, Thierry Auriac et son bel accent du Midi, raconte ses années au sifflet. Sa voix ne résonne ni de rancune ni de frustration. "Je n'ai aucun regret. Que de bons souvenirs ! J'ai eu la chance d'arriver dans une génération de ténors du sifflet : les Sars, Veissière, Colombo. J'ai pu voyagé en tant que quatrième arbitre dans le Monde. J'ai découvert grâce à l'arbitrage des pays comme la Turquie, l'Islande, la Russie. La cerise sur le gâteau, c'est bien sûr la finale de la Coupe de France entre Rennes et Guingamp en 2009."L'histoire amenant Thierry Auriac au Stade de France est assez particulière.....
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